20-06-2024 A la découverte de Langres.
Ce jeudi 20 juin, jour de l'été, 38 adhérents de la "Joie de Vivre" sont partis à la découverte de la ville de Langres et de son histoire.
Arrivée place Bel Air ; il faudra informer le ciel que l'été arrive et qu'il doit changer de couleur.
Le petit train nous attend.
Au programme : visite commentée de la ville, de la cathédrale et démonstration de tir à l'arquebuse par un représentant de la compagnie des hallebardiers.
Entrée dans la ville par la porte des Moulins, construite entre 1642 et 1647.
Langres intra-muros compte 7 portes ; la plus ancienne, la porte romaine, fut construite à l'époque gallo-romaine ; la plus récente, la porte des Terreaux, date de 1855.
Passage devant le collège Diderot, ancien collège jésuite qui, de 1723 à 1728, accueilli comme élève un certain Denis Diderot.
La rue Diderot s'ouvre sur la place Diderot avec en son centre une statue de Denis Diderot (1713-1784) ; il est vrai que l'écrivain et philosophe des lumières est certainement, parmi les natifs de Langres le plus connu.
En traversant la place Diderot on aperçoit les tours de la cathédrale saint Mammès, siège de l'évêché.
Avant de découvrir l'histoire de la cathédrale on prends la pose pour la photo ; à gauche du groupe et à droite sur la photo, Jacques notre guide du jour.
Premières explications sur la construction de la cathédrale.
Débutés en 1150, les travaux seront considérés comme terminés en 1196, année de la consécration de l'édifice.
Le style est un mélange de "roman bourguignon" et de "gothique" ; la façade qui menaçait ruine a été entièrement reconstruite dans un style "classique" entre 1761 et 1768.
Le ciel qui n'a toujours pas compris que l'été est proche décide de nous envoyer quelques gouttes.
L'intérieur de la cathédrale.
Les dimensions sont impressionnantes ; la hauteur de la voute de la nef et du chœur est de 23 mètres.
L'un des bas cotés de la nef.
Dans le transept nord une tapisserie du XVIe siècle représentant "saint Mammès prêchant l'évangile aux bêtes sauvages" au-dessus du monument funéraire de l'un des évêques.
La cathédrale est dotée de deux orgues ; l'un en tribune possède de 4071 tuyaux.
Et un autre, plus petit, installé dans le chœur dont nous avons pu apprécier la puissance tout au long de notre visite.
Au XIVe siècle, des chapelles "rayonnantes" comme celle du "Saint Sacrement" ont été construites autour du déambulatoire.
Au fond du chœur un aigle lutrin.
Il ne s'agit pas d'un aigle "impérial" mais d'un aigle "évangéliste".
L'aigle était considéré comme l'oiseau pouvant voler le plus haut dans le ciel et était donc le plus proche du ciel. Il symbolise ainsi la transmission de la parole de Dieu aux quatre coins du monde
En face de la cathédrale, s'élève la statue d'une Langroise bien connue de nos "cousins" québécois ; Jeanne Mance, infirmière laïque, née en novembre 1606.
Après s'être dévouée à ses compatriotes, Jeanne Mance part pour la "Nouvelle France" ; elle prend part à une expédition dirigée par Paul de Maisonneuve qui débarque en mai 1642 sur une ile déserte du fleuve Saint-Laurent.
Ville-Marie, premier nom de la cité, est fondée ; elle deviendra Montréal, ville la plus importante du Québec et première cité francophone d'Amérique du Nord.
En mai 2012, Jeanne Mance est reconnue officiellement par la ville de Montréal comme cofondatrice de la cité.
Retour dans le petit train qui passe devant l'Hôtel de Ville...
Puis devant le musée d'Art et d'Histoire...
Avant de rejoindre les remparts avec une vue sur le lac de la Liez, le plus grands des quatre lacs artificiels d'alimentation du canal entre Champagne et Bourgogne.
Passage près de l'ancien chemin de fer à crémaillère.
Quelques explications.
Arrivée à la tour de Navarre, terminus du petit train.
Construite au début du XVIe siècle ; la tour tire son nom du terrain sur lequel elle est bâtie, le champ de Navarre qui appartenait aux comtes de Champagne, également rois de Navarre.
Quelques marches qu'il a fallu descendre..
Pour accéder à la salle basse.
Sans tomber dans le puits !
On remonte ensuite vers la salle haute où l'on peut voir une couleuvrine.
La couverture conique et sa charpente en chêne furent construites au début du XIXe siècle lorsque le génie militaire décida de transformer la tour d'artillerie originelle en poudrière qu'il fallu protéger de l'humidité.
C'est là que nous attendait l'arquebusier...
Qui a immédiatement enrôlé Stéphane pour le charger d'une mission de la plus haute importance.
Ce détail réglé, le représentant de la compagnie des hallebardiers nous a conté avec beaucoup d'humour et d'enthousiasme l'histoire de la ville de Langres.
Avant de nous faire, avec l'aide de Stéphane, chargé d'allumer la mèche....
Une brillante et bruyante démonstration de sa terrible pétoire.
Encore un peu de poudre et...
Feu !!!!
Le prestige de l'uniforme agit toujours sur le beau sexe...
Après cette bonne matinée, il était temps de passer aux choses sérieuses et de nous diriger vers le restaurant où le repas nous attendait.
Un grand merci à Pierre pour l'organisation de cette belle journée.
C'était vraiment 👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
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